Le stress au travail doublerait le risque de diabète de type 2 chez les femmes d’âge moyen.
Chez les travailleuses stressées, le risque de développer un diabète est multiplié par deux selon une nouvelle étude portant sur des fonctionnaires britanniques.
Entre 1991 et 2004, les données concernant plus de 5000 fonctionnaires non diabétiques d’âge moyen (35-55 ans) ont été collectées, notamment à l’aide de questionnaires. L’évaluation du stress au travail a été réalisée en fonction de trois aspects : la demande psychologique, la latitude décisionnelle et le soutien social.
- La demande psychologique porte sur la quantité de travail, la pression temporelle, l’intensité et le morcellement, le fait d’être interrompu, bousculé.
- La latitude décisionnelle rassemble à la fois les compétences et les marges de manœuvre.
- Le soutien social est structuré à la fois par rapport aux collègues, à la hiérarchie, aux questions de fonctionnement du travail et à la relation plus personnelle que l’on entretient avec ses collègues ou avec sa hiérarchie.
Les résultats montrent que, par rapport aux non diabétiques, les patients qui ont développé un diabète de type 2 étaient plus âgés, avaient un emploi de grade inférieur, étaient plus affectés par des événements de leur vie, présentaient un taux de HDL-cholestérol moins élevé et un indice de masse corporel (IMC) plus élevé, une pression artérielle systolique et un taux de triglycérides plus élevés.
Chez les femmes, mais pas chez les hommes, le stress lié à un travail qui allie une forte demande psychologique et une faible latitude décisionnelle est associé à une hausse de 60 % du risque de développer un diabète de type 2.
Le risque était deux fois plus élevé pour un stress lié à un travail associant forte demande psychologique, faible latitude décisionnelle et faible soutien social.
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