L’Observatoire de la vie au travail révèle que 65% des salariés sont exposés au stress contre 55% l’an dernier et que les PME sont davantage épanouissantes.
Lors d’une enquête menée par L’Observatoire de la vie au travail (Ovat), animé par M@rs-lab et l’Institut de médecine environnementale (IME) (et reprise dans l’express ici) il est révélé que le stress progresse en entreprise. Influence ou réalité? Le stress est un sujet à la mode dans les médias et l’attention de la population focalisée sur le monde de l’entreprise pourrait pousser les personnes interrogées à se sentir plus concernées. La sécurité fait partie aussi de ces sujets manipulés par nos gouvernants qui savent bien nourrir nos médias affamés.
Si nous nous en tenons seulement à ce qui relaté par l’Express voici en synthèse les points à retenir :
– 60% des salariés évaluent défavorablement le climat social; 65% se sentent exposés au stress, contre 55% en 2009
Mais :
– 3 salariés sur 4 se déclarent fortement impliqués, et les Français gardent une bonne image du travail : 66,7% des termes choisis sont connotés positivement
– Les très petites entreprises (TPE) ressortent grandes championnes du bien-être au travail.
– Plus la taille de l’entreprise augmente, moins la performance sociale est favorable
– 60,7% des personnes interrogées sont si stressées par leur travail qu’elles se sentent dépressives, insomniaques ou souffrantes. Cet état est fortement lié à l’organisation du travail.
Stress au travail: des chiffres éloquents
D’après un sondage réalisé par l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact) avec l’institut CSA, le stress touche 41% des salariés en France.
Ils sont pourtant 64% à en éprouver les symptômes: fatigue importante (37%), tensions musculaires (29%), difficultés à ne plus penser au travail une fois à la maison (28%), troubles du sommeil (25%), anxiété (25%), irritabilité (19%), maux de tête (17%) et baisse de vigilance (12%).
2 à 3 milliards d’euros: c’est l’estimation du coût social du stress professionnel en France, selon l’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS). Lequel précise que ces chiffres, intégrant les dépenses de soins – celles liées à l’absentéisme, aux cessations d’activité et aux décès prématurés – constituent une évaluation a minima.
Enfin, selon l’Agence européenne pour la santé et la sécurité au travail, le stress serait à l’origine de 50 à 60 % de l’absentéisme au travail.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.