« Ecouter quelqu’un, c’est lui permettre d’entendre ce qu’il dit » (Jacques Salomé)
Coaching à tous les étages….
Coach de sportif, d’équipe de sport… coach d’entreprise… coach sportif personnel… coach diététique….coach amoureux… coach pédagogique…
Terme à la mode, pratiques généralisées et banalisées…
Beaucoup d’anciens cadres d’entreprise en difficultés de placement se jettent à corps perdu dans le coaching… Les formations pullulent… Mais qu’en est-il de leurs aptitudes psychologiques, relationnelles, humaines… ?
Cette banalisation dévalorise complètement le principe et l’attitude du vrai coaching.
Mon point de vue :
1) Coacher c’est avant tout être en capacité de donner de l’autonomie à l’autre sans se projeter soi-même, ni projeter ses propres frustrations, difficultés ou capacités. C’est avant tout permettre à l’autre de mieux se connaître pour apprendre par lui-même, et progresser sur son propre chemin.
Les seules méthodes qu’un coach doive donner sont celles qui vont permettre au coaché de gagner en autonomie et en liberté.
2) Le coaching ne peut pas isoler son coaché de l’ensemble de ses domaines d’évolution, il doit être holistique. La vie professionnelle ou sportive est indissociable de sa vie personnelle, de ses dimensions relationnelles.
L’individu est connecté à son système, il fait partie intégrante de son système, il est le système. Et tout en fait partie. Cette vision permet de ne pas oublier la totalité de l’environnement avec lequel chacun est en interaction permanente.
3) Pas de gourou possible dans le coaching, le meilleur coach c’est celui qui s’efface devant son coaché, qui lui laisse la place d’honneur.
Humilité, bienveillance, écoute, empathie font partie des quelques qualités indispensables pour laisser le pouvoir au coaché.
Le développement et le renforcement de la confiance en soi s’acquierent ensuite dans une relation équilibrée.
4) Le coaching se concentre sur le changement et la performance mais ne fait pas le culte de la compétition.
Même dans le sport de compétition il est préférable d’améliorer sans cesse ses performances plutôt que mettre ses adversaires en ligne de mire. Et se focaliser sur ses propres performances sans entrer dans le combat contre l’autre assure, paradoxalement, davantage la victoire. La victoire sur l’autre lorsque c’est un jeu, un sport; la victoire sur soi lors d’un processus d’évolution personnelle.
5) Pas de méthode miracle dans le vrai coaching. Chacun est unique, vous êtes unique. Une méthode, une technique qui conviendrait à l’autre ne peut pas vous convenir nécessairement.
Vous n’entrez pas dans une case, ni une typologie. Donc le coaching doit vous apporter un accompagnement ultra-personnalisé aussi bien dans les méthodes et les techniques d’aide que dans les objectifs à atteindre.
6) Le coaching cherche à obtenir des résultats mais doit laisser du temps au temps. Il faut respecter le rythme de l’évolution naturelle car la nature ne peut pas être forcée sans un retour violent à l’équilibre.
Dans le monde animal, seules survivent les espèces qui ont développées la meilleure capacité d’adaptation sur la durée. De petits changements, l’un après l’autre, pour permettre quelque fois un saut quantique.
Vivre en décalage du rythme effréné de notre société actuelle permet de prendre un recul salvateur et inscrire durablement les changements désirés.
C’est ma vision du coaching et au delà du coaching, celle de l’aide à l’individu et à son évolution.
« On ne peut rien enseigner à autrui. On ne peut que l’aider à le découvrir lui-même. » (Galilée)
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